Annie Joly-Monthé a reçu une formation initiale axée sur l'architecture et la décoration d'intérieur sanctionnée par le diplôme de l'École Supérieure des Arts Modernes de Paris ; dans les années 80 elle obtient une licence d'arts plastiques à l'Université Paris VIII, se réoriente vers l'enseignement et devient professeure des Beaux Arts au sein de la fonction publique territoriale après en avoir réussi le concours. Dorénavant sociétaire et membre du bureau de la Société des Artistes Français, elle y assure la fonction d'archiviste. Elle continue depuis de nombreuses années à exposer à Art Capital au Grand Palais puis au Grand Palais éphémère.
Épanouie par la réflexion et la recherche esthétique universitaire comme par les rencontres artistiques et les influences multiculturelles elle dépasse la simple représentation figurative, s'enrichit d'une réflexion et d'une recherche esthétique qui la conduisent à la découverte et à l'expression de son univers intérieur, bascule dans l'abstraction avec une tendance à la déconstruction et à la défragmentation toujours tempérée par la quête de l'équilibre des formes et de l'harmonie des couleurs mais parfois décuplée par la puissance de l'émotion, de l'imaginaire ou encore de la rêverie intérieure. Son langage pictural s'articule autour d'une palette toujours très vive, colorée, généreuse et chaleureuse comme autour de formes aux contours fantasques et pourtant structurée dans une reconstruction de l'image élaborée à partir de points de vue divers et entrecroisés, dans une dimension de liberté créative où se fondent et se confondent l'abstraction et l'expressionnisme lyrique.